Quand ma coupe est pleine, quand ma tête est prête à exploser, quand le stress m'a envahi à un point tel qu'il ne reste plus dans mon corps et dans mon âme la moindre petite place pour l'amour et le bien-être, quand le monde qui m'entoure me dégoûte à tel point que je n'aime plus le monde, quand mes trois neurones s'engueulent et partent bouder dans leur coin au point de n'avoir plus la moindre chance de se connecter, quand mes idées deviennent poussières, je branche mon casque sur le pc, je me passe ce morceau d'anthologie et je focalise mon regard vide au centre de l'image, au centre des images de cette vidéo qui m'entraîne loin, très loin, qui m'envole, me soulève, m'emmène dans mes rêves loin de ce monde de tarés qui ne comprennent rien à rien et qui vivent comme s'ils ignoraient qu'un jour ils devront mourir.
Je déteste YouTube et les annonceurs de merde qui, depuis un certain temps, coupent des vidéos ou des concerts par des publicités (qui plus est en flamand). Sachez bande de demeurés, bande de placozoaires, qu'en diffusant vos conneries au beau milieu de mes vidéos, vous ne faites qu'accentuer mon désir de ne pas acheter vos saloperies. Voilà qui est dit.
Maintenant, ça va mieux. J'ai regardé cette vidéo dans sa profonde dimension, me suis imprégné de la plus petite seconde de ce chef d'oeuvre, un de plus de Pink Floyd. Cette plus petite seconde, c'est celle qui est encore plus petite que la plus petite fraction de ce temps qui passe, la plus petite fraction de ce minuscule grain de sable tombant dans le sablier de notre vie.
Je vous souhaite de vous délecter avec cet article comme j'ai pu le faire et comme je le referai autant de fois que le monde qui m'entoure m'incitera à le faire.
Enjoy it !
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