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mardi 15 septembre 2015

Merde, on est envahis !

Je réagis dans cet article aux propos tenus par les politiciens de tous les pays européens sans exception qui, pour la première fois, sont tous d'accord pour gueuler avec leurs mots tantôt gauchistes, tantôt droitistes (1) ou encore centristes que l'Europe sans frontières, ça ne va pas. "On ne peut quand même pas accueillir chez nous toute la misère du monde." sic.
Il nous faut trouver une solution au problème des migrants, instaurer des quotas, dresser de nouveaux murs.

On dirait qu'ils viennent juste de se réveiller d'un mauvais cauchemar. Qu'ils découvrent seulement maintenant que des gens crèvent de faim en Somalie parce que les gouvernements en place raflent l'argent que les Associations caritatives du Monde entier leur envoie afin de s'armer et de faire taire ces squelettes sur pieds qui se révoltent. Non mais ça va pas ?


Il paraîtrait que les Palestiniens jettent des pierres et des roquettes faites maison sur les Israéliens qui ripostent en leur balançant des missiles made in USA, que des chiites tapent sur la gueule des sunnites et que des parasites emmerdent les inuits. La bande à Basile veut conquérir la bande de Gaza. Les Iraniens enrichissent l'uranium à des fins médicales et les Irakiens vivent heureux depuis la mort de Saddam Hussein.


Les autruches sortent enfin la tête du sable.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que ces pauvres damnés qui en ont marre d'enterrer leurs enfants, de voir violer leurs femmes et décapiter leurs hommes par des connards tout vêtus de noir qui, au nom d'un dieu, osent se proclamer membres d'un Etat. Ces pauvres massacrés ont décidé de risquer leur chance - je devrais dire leur vie - pour partir vers l'Europe car là-bas, les gens trop bien nourris se plaignent de devoir travailler 38 heures / semaine, grincent des dents quand il n'y a pas de neige à Noël pour aller skier ou qu'il y a trop de méduses dans la mer où ils vont baigner leurs gros culs.

Vous comprenez ? Tant que ça se passait chez eux, là-bas, bien loin, de l'autre côté de notre Méditerranée, on s'en tapait royalement. On allait se prendre une boisson dans le frigo au moment où on passait vite fait l'info aux JT.

Là où ça a commencé à nous emmerder grave, c'est quand ces déchets humains venaient s'échouer sur les côtes de Turquie, là où l'on pensait partir deux semaines en vacances l'été prochain. Il a suffi d'une photo pour ouvrir les yeux des aveugles.


Ça faisait franchement désordre. C'est pour cela que nous sommes partis aux Caraïbes. Il y fait plus calme. Après tout, on a bien mérité deux petites semaines de calme après tout le stress du travail.
Là où le problème se corse (et pas que sur l'île de beauté), c'est que maintenant les migrants arrivent par milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers CHEZ NOUS ! ! !


Faut vite faire quelque chose, trouver une solution. Après tout, on a nos pauvres aussi.
Quelle bande de ramollis encéphaliques!
Ils oublient qu'il y a 75 ans, c'étaient leurs parents et grand-parents qui fuyaient vers le Sud. Et pas pour les vacances.
A ceux qui se sentent quelque peu envahis, méditez ceci et revoyez vos tolérances.



(1) je m'en tape si ça ne se dit pas.

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Allez, go go go !