Je réagis
dans cet article aux propos tenus par les politiciens de tous les pays
européens sans exception qui, pour la première fois, sont tous d'accord pour
gueuler avec leurs mots tantôt gauchistes, tantôt droitistes (1) ou encore centristes
que l'Europe sans frontières, ça ne va pas. "On ne peut quand même pas
accueillir chez nous toute la misère du monde." sic.
Il nous
faut trouver une solution au problème des migrants, instaurer des quotas,
dresser de nouveaux murs.
On dirait
qu'ils viennent juste de se réveiller d'un mauvais cauchemar. Qu'ils découvrent
seulement maintenant que des gens crèvent de faim en Somalie parce que les
gouvernements en place raflent l'argent que les Associations caritatives du
Monde entier leur envoie afin de s'armer et de faire taire ces squelettes sur
pieds qui se révoltent. Non mais ça va pas ?
Il
paraîtrait que les Palestiniens jettent des pierres et des roquettes faites
maison sur les Israéliens qui ripostent en leur balançant des missiles made in
USA, que des chiites tapent sur la gueule des sunnites et que des parasites
emmerdent les inuits. La bande à Basile veut conquérir la bande de Gaza. Les
Iraniens enrichissent l'uranium à des fins médicales et les Irakiens vivent
heureux depuis la mort de Saddam Hussein.
Les
autruches sortent enfin la tête du sable.
Pourquoi ?
Tout
simplement parce que ces pauvres damnés qui en ont marre d'enterrer leurs
enfants, de voir violer leurs femmes et décapiter leurs hommes par des connards
tout vêtus de noir qui, au nom d'un dieu, osent se proclamer membres d'un Etat.
Ces pauvres massacrés ont décidé de risquer leur chance - je devrais dire leur
vie - pour partir vers l'Europe car là-bas, les gens trop bien nourris se
plaignent de devoir travailler 38 heures / semaine, grincent des dents quand il
n'y a pas de neige à Noël pour aller skier ou qu'il y a trop de méduses dans la
mer où ils vont baigner leurs gros culs.
Vous
comprenez ? Tant que ça se passait chez eux, là-bas, bien loin, de l'autre côté
de notre Méditerranée, on s'en tapait royalement. On allait se prendre une
boisson dans le frigo au moment où on passait vite fait l'info aux JT.
Là où ça a
commencé à nous emmerder grave, c'est quand ces déchets humains venaient
s'échouer sur les côtes de Turquie, là où l'on pensait partir deux semaines en
vacances l'été prochain. Il a suffi d'une photo pour ouvrir les yeux des
aveugles.
Ça faisait
franchement désordre. C'est pour cela que nous sommes partis aux Caraïbes. Il y
fait plus calme. Après tout, on a bien mérité deux petites semaines de calme
après tout le stress du travail.
Là où le
problème se corse (et pas que sur l'île de beauté), c'est que maintenant les
migrants arrivent par milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers
CHEZ NOUS ! ! !
Faut vite
faire quelque chose, trouver une solution. Après tout, on a nos pauvres aussi.
Quelle
bande de ramollis encéphaliques!
Ils
oublient qu'il y a 75 ans, c'étaient leurs parents et grand-parents qui
fuyaient vers le Sud. Et pas pour les vacances.
A ceux qui
se sentent quelque peu envahis, méditez ceci et revoyez vos tolérances.
(1) je m'en tape si ça ne se dit pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
C'est ici que ça se passe s'il vous prenait l'envie de commenter l'article.
Allez, go go go !