English
version of this article below (especially for all my American friends)
J'ai voulu
écrire cet article pour vous faire part d'une réflexion à propos du bouquin que
je suis en train de lire.
Le titre
"Halte aux emmerdeurs" m'a directement attiré car dans mon cadre de
vie, qu'il soit professionnel ou privé, les emmerdeurs sont légions. Et je
pense que vous pensez comme moi. Déjà là, il y a quelque chose qui
m'interpelle. Si vous pensez comme moi, cela voudrait-il dire qu'il y ait une
chance que je sois un emmerdeur pour quelqu'un ? Ou bien sommes-nous tous sur
la même longueur d'onde pour citer la même liste exhaustive d'emmerdeurs, vous
et moi ? Là, il y a vraiment peu de chance. Donc, j'en reviens à ma première
hypothèse: il se peut que je sois un emmerdeur pour certains.
Paf !
Prends ça dans les dents coyote.
J'ai voulu
écrire cet article également dans la langue de Washington afin que tous mes
bons camarades depuis mes collègues de travail jusque Barak Obama sachent et comprennent
ce que je pense de notre belle et grande famille que je rencontre tous les
jours du lundi au vendredi. Je suis presque sûr que certains emmerdeurs
francophones vont transmettre cet article à d'autres emmerdeurs francophones
(vous remarquerez que je m'abstiens de citer des noms). Pour bien leur montrer
à quel point j'ai peur de ce genre de délation, je m'assure que même des
emmerdeurs anglophones pourront le lire. Et je souhaite qu'ils le lisent et
comprennent le sens profond de ce message car, dans mon coup de gueule, il y a
peut-être la solution à un de leur problème: la compétitivité de notre belle
et grande famille.
Je citerai
donc certains passages de ce livre en espérant ne pas être envoyé en taule pour
ne pas avoir respecté les droits d'auteur.
Ce livre
"Halte aux emmerdeurs" a été traduit du titre original "Stop
Pissing Me Off" de Lynne Eisaguirre publié en 2007 aux Etats-Unis et, dès
la couverture, le ton est donné.
L'auteur
nous conseille d'abord d'accepter l'idée qu'il y a un emmerdeur en chacun de
nous. Et donc y compris le coyote. Cette idée d'autocritique et d'état des
lieux personnel est très bien expliquée au chapitre 2 intitulé "mais c'est
quoi, le problème ? (c'est peut-être vous)".
Bon, je ne
vais pas faire mon mea culpa du début à la fin de cet article, ce n'est pas le
but mais je vais maintenant aborder un sujet qui devrait intéresser (je
l'espère vivement) les plus hauts dirigeants de notre belle et grande famille.
D'où la traduction en anglais.
Au chapitre
4, on nous pose la question suivante "pourquoi prendre la peine de créer
des liens?"
Edward
Hallowell, éminent psychiatre installé dans les faubourgs de Boston a mené des
recherches sur la raison de la dépression de personnes (1) ayant apparemment
tout pour être heureuses. Il a recoupé les témoignages avec une étude menée sur
des singes et des bébés en orphelinat et il en a conclu que le cerveau humain
est programmé pour se forger des liens avec les autres.
Ceci
pourrait expliquer le besoin que certains ex-collègues ont de revenir entre nos
quatre murs nous faire un petit coucou de temps en temps, de passer une partie
de leur retraite à s'occuper de l'Amicale des Anciens ou aussi pour d'autres de
sombrer malheureusement dans une dépression plus ou moins prononcée.
Pourquoi
les connexions au travail sont importantes ? (2)
D'une part,
elles nous aident à voir que nous sommes programmés pour la vie sociale depuis
l'époque où nous nous regroupions autour du feu de camp pour nous protéger des
prédateurs et où nous sommes sortis de nos cavernes où là aussi notre sécurité
y était accrue. Ceux qui apprenaient à créer des liens avaient plus de chances
de survivre dans la jungle ou dans le désert; lorsqu'ils formaient une bande,
nos ancêtres risquaient moins de se faire dévorer par les lions, les tigres et
les ours.
Si nous
nous regroupons en meute, notre entreprise aussi a plus de chances de survivre
à la concurrence.
D'autre
part, je suppose qu'il y aura une autre part. Laissez-moi le temps de finir mon
livre.
(1)
principalement des hommes.
(2) j'ai
dit "au travail". Ca ne veut pas dire se bourrer la gueule tous les
vendredis au bistrot d'en face.
I wanted to
write this article to share with you a reflection about the book I'm reading.
The title
"Stop pissing me off " directly attracted me because in my living
environment, whether professional or private, assholes are legion. And I think
that you think like me. Already there, there is something that concerns me. If
you think like me, it would mean that there is a chance that I'm a pain in the
ass for someone? Or are we all on the same page to quote the same exhaustive
list of hecklers, you and me? There is really little chance. So I come back to
my first hypothesis: it may be that I'm a pain in the ass for some.
Paf! Take
that in your teeth, coyote.
I wanted to
write this article also in Washington's language so that all my good friends
from my colleagues to Barak Obama know and understand what I think about our
large and beautiful family that I meet every day from Monday to Friday. I am pretty
sure that some French speaking hecklers will pass this article on to other
French speaking hecklers (you will notice that I refrain from naming names). To
show them how much I am afraid of this kind of accusation, I make sure that
even English speaking hecklers can read it. And I hope they read and understand
the deep meaning of this message, because in my stink, there may be the
solution to their problem: the competitiveness of our large and beautiful
family.
So I will
write some passages from the book, hoping not to be sent to jail for not
respecting the copyright.
This book
was translated from the original title "Stop Pissing Me Off" of Lynne
Eisaguirre published in 2007 in the United States and, from the cover, the tone
is set.
The author
advises us first to accept the idea that there is a pain in the ass in all of
us. And thus including the coyote. This idea of self-review and inventory is
very well explained in Chapter 2, "but what is the problem? (Could be
you)."
Well, I
will not do my mea culpa from beginning to end of this article, it is not the
goal, but I will now turn to a subject that should interest (I strongly hope)
the top leadership of our beautiful and large family. Hence the English
translation.
In Chapter
4, we ask ourselves the question "why bother to build links?"
Edward
Hallowell, a prominent psychiatrist installed in the Boston suburbs has
conducted research on why people depression (1) apparently having everything to
be happy. It intersected the testimonies with a study on monkeys and babies in
orphanages, and he concluded that the human brain is programmed to forge links
with others.
This could
explain the need that some ex-colleagues have to come back between our four
walls just to make us a little hello time to time, to spend part of their
retirement to look after the Association of Former or for some others
unfortunately sinking in a more or less pronounced depression.
Why work
connections are important? (2)
On one
hand, they help us to see that we are programmed to social life since the time
when we gathered around the campfire to protect us from predators and when we
came out of our caves where also our security was increased. Those who learned
to build relationships were more likely to survive in the jungle or in the desert;
when they were a band, our ancestors were less likely to get eaten by lions,
tigers and bears.
If we group
together in packs, our company also has a better chance of surviving the
competition.
On the
other hand, I suppose that there will be another hand. Let me time to finish my
book.
(1) mainly
men.
(2) I said
"at work". It does not mean getting drunk every Friday at the pub
opposite.
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