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dimanche 25 janvier 2015

Tout est une question de neurones


Jusque il n'y a pas si longtemps, humblement, je pensais très sincèrement n'avoir qu'UN SEUL neurone. Certains camarades semblaient d'ailleurs tout disposés à me le faire remarquer alors que mes bons camarades me consolaient en me mettant en garde qu'il était possible que  mes 51 ans me rapprochaient d'Alzheimer.
Quel bonheur lorsqu'il y a environ deux mois, en allant voir le dernier film en date de Luc Besson "Lucy", j'ai appris de la bouche de Morgan Freeman que je pouvais revendiquer au-moins un DEUXIEME neurone. En effet, ce professeur en psychologie (dans le film), devant un amphithéâtre d'étudiants et de confrères, disait qu'avec un neurone on vit, avec deux neurones on bouge. Super, génial, grandiose ! J'ai bougé ! Et je me suis levé dans la salle de cinéma en hurlant ma joie.
Manu militaristiquement, je n'ai pas pu regarder la fin du film mais je m'en fichais. J'avais amorti l'investissement des deux tickets de cinéma (Annie m'avait accompagné). Depuis ce dimanche-là, je suis un autre homme. Je suis heureux que ce petit neurone que je croyais désespérément seul ait une compagnie. Je me suis même mis à rêver que ces deux neurones pourraient peut-être, qui sait, se connecter et donner naissance à des idées.
Maintenant, j'ai DEUX neurones et je réfléchis. Après tout, pourquoi les miroirs et les survet's de la police auraient-ils le monopole de la réflexion ?
J'ai commencé à regarder la télévision. Non pas les télé réalités car je ne comprends toujours pas la subtilité des dialogues ou les messages subliminaux se dégageant de ces scénarii. Non, je me limite à regarder les infos, le JT comme ils disent. Et, voici que maintenant, je suis à la limite de reconnaître que, n'étant pas le champion du monde de la connerie, je devrais alors peut-être avoir au-moins un TROISIEME neurone ! ! ! Tous les connards, même pas dignes d'occuper la place de chaînon manquant dans l'évolution des espèces, vivent, bougent certes, mais sont loin derrière moi et les plus nulles de mes réflexions ou réalisations.
J'ai donc commencé à observer les humains (je pense traiter le cas des animaux plus tard dans mes études, une chose à la fois) et je me suis comparé. Je sais, booouh que c'est laid !
Je vais dresser une liste loin d'être exhaustive de tous les chaînons manquants et je laisserai le soin à tous ceux qui, comme moi, ont au-moins TROIS neurones de la continuer.
Je suis sûr que cet article va encore faire se dresser une légion de chasseurs de coyote mais bon, il arrive un moment où ma générosité légendaire fait que je me dois de mettre en garde les connards de leur état car, comme l'a dit Philippe Geluck, "La mort, c'est un peu comme la  connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort. Ce sont les autres qui sont tristes. Le con, c'est pareil."
Voici donc, sans ordre de préférence ou de niveau de connerie, tous les heureux gagnants du prix Nobel de la connerie: 
- les automobilistes qui n'ont toujours pas compris l'utilité de la commande magique.
- les assassins qui ratent leur suicide après coup (la lâcheté de mettre fin à leur propre vie sans doute).
- les assassins qui réussissent leur suicide après coup (ils auraient dû procéder à l'inverse, moins de dégâts collatéraux).
- les abuseurs d'enfants.
- ceux qui décident de mettre les abuseurs d'enfants en prison dans des cellules à l'écart des autres détenus.
- les coupeurs de tête.
- les médias qui diffusent les vidéos des précédents.
- certains inconnus pour vous mais qui ont pollué, polluent et pollueront encore ma vie (je ne les citerai pas rassurez-vous. J'ai peur d'en oublier).
- les responsables politiques et religieux que j'ai côtoyé quand je travaillais bénévolement pour une Association caritative afin d'aider les plus démunis. Ces responsables qui demandent d'abord aux gens s'ils sont en règle de cotisation du Parti ou s'ils vont le dimanche à l'église pour avoir droit à un colis de nourriture (j'ai des noms).
- mon voisin qui aboie encore plus fort que mon chien lorsque ce dernier fait son boulot.
- les supporters de foot avec leur drapeau peint sur la figure telles des peintures de guerre indienne, une canette de bière en main et une vingtaine d'autre dans la panse qui ressort de leur pantalon de training Adidas. Ces supporters plus fins stratèges que le coach de leur équipe et qui, l’œil injecté de sang réclament à corps et à cris la peau de l'arbitre.
- les déréglés syndicaux sensés défendre l'ouvrier mais qui font des paris entre eux sur qui fera fermer l'entreprise le plus vite. Je vous invite d'ailleurs à lire le sujet "Agenda du déréglé syndical" dans ma rubrique "Au boulot".

Je vous invite à compléter cette liste en me postant vos propositions de chaînons manquants dans un commentaire. Je vous invite aussi à revenir de temps en temps sur cet article car je pense compléter cette liste très régulièrement car, comme chacun sait, la connerie est universelle.

1 commentaire:

  1. Voici quelques exemples supplémentaires de chaînons manquants pour compléter un peu la liste ci-dessus:
    - la petite lopette qui bat sa femme.
    - le jeune désœuvré qui s'emmerde toute la journée, à qui les parents ont offert un iPhone dernier cri et un chat, et qui s'amuse à se filmer en train de claquer le chat contre un mur pour faire le buzz sur internet.
    - l'employée de Belgacon qui m'a raccroché au nez le jour où j'ai téléphoné pour signaler que ma ligne fixe n'était toujours pas branchée.
    - cette bande de touristes chinois à bord d'un brise-glace dans l'Antarctique qui applaudissent car ils ont pu assister en direct au détachement de la banquise d'un glaçon grand comme un terril.
    - les agriculteurs grévistes qui déversent des milliers de litres de lait dans leurs champs.
    - les camionneurs grévistes qui déversent des tonnes de fruits et légumes sur les autoroutes.
    - les propriétaires de baraques aux abords des aéroports qui ont acheté leur terrain à 100 euros le m2 et qui se plaignent d'être survolés par des avions.
    - notre ex ministre des finances qui incitait les Belges à rapatrier leur argent du Luxembourg vers notre paradis fiscal mais qui garde son bas de laine bien planqué au Grand Duché.
    - l'Américain moyen qui, en bon père de famille, emmène son fils de 10 ans à la chasse (que ce soit à l'écureuil ou au coyote) car il trouve qu'il y a trop de violence à la télé.
    - les chasseurs qui attendent que le gibier, ameuté par les rabatteurs, traverse le sentier avant de dégommer tout ce qui bouge.
    - les vautours qui freinent tellement qu'on dirait qu'ils sont à l'arrêt sur l'autoroute pour regarder dans les moindres détails un accident au cas où il y aurait du sang.
    - les politiques socialistes qui oublient que par le passé il y avait le mot "social" dans "socialisme".
    La liste n'est pas finie...

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